FUNNY MONKEY RADIO

Get up, and dance
Get up, get up, get up and dance

Funny Monkey Radio
Diffuse sur le toit de l’usine
Pour que dansent les robots
Debouts, sur les capots des berlines
Loin de l’ombre où l’on parie: pour qui un cocktail d’enfer? Les carottes sont en bouillie
Souris ma fille, dansez grand-mère
En filigrane viennent les souvenirs d’un commun cerveau Samedi, entre les persiennes
Brille l’espoir qu’on s’enfuira du zoo
Plusieurs grands flots de pétrole et deux larmes de Trocadéro Nous ferons alors quitter le sol pour un avenir Radio

Because in the night, comes back the monkey To see the light, free
Because in the dust, we follow the monkey We want just, to live free

Si l’asphalte devient vert tel les cent mues de l’iguane
Qui balancerait aux hémisphères ce qu’il lui reste de savane
Là, sur cette place entre jungle et ville, passe le clair de son tempo À goûter l’air qu’on distille sur la Funny Monkey Radio

Because in the night, comes back the monkey To see the light, free
Because in the dust, we follow the monkey We want just, to live free

Take a chance Your animal part In the jungle free Let it dance


BLACK STAR

Liberté pour armateur
Une flotte en papiers valeur
De la Black Star Company, Marcus Garvey fit Tant d’espérants lucides
Free humans is what we need

Et l’odeur de vanille
Un chant au détour des Antilles Passer les Tropiques
Rejoindre l’Afrique
S’éloigner des temps arides Smile to this human you’ve freed

Hume la mer comme un cigare Vogue la Compagnie Black Star Chemise blanche de coton Costume noir, cotillon

Et au fond d’une poche vide Just smiling is all we need

Rouler la feuille de Havane Mêlée aux ombres qui planent On a libéré l’esclave
Sur un monde en épave
Flotte sur l’amer ennui
Le sourire de l’homme affranchi

Tant de tissus de couleur
D’enfants conçus dans la ferveur
Vient du cœur des noix de muscade Ce parfum d’embuscade
Et la saveur d’un monde libre, because Just freedom all people need


NUEVO MUNDO

(Hehoooooo, taxi?)
Hey Taxi Driver
Jette moi sur la mer, net, franco de port Trouvons ce tracé qui prolongerait encore D’au moins une fois la planète
Hoo Taxi Driver, roule
Même si t’es pas La Pinta ni la Ninia
Non plus la caraque Santa Maria
Je dois jouer l’inspecteur Colombo d’Isabelle Estoy buscando el camino del Nuevo Mundo

Pose, pose moi sur les flots, balance moi, Gros
Tire l’élastique d’un Sachem qu’on zippe
À la recherche de ces deux nouveaux phénomènes, 7, 8, dont L’image dans le cortex est l’encyclopédique complexe
D’un indien sur le Net, tapis dans les buissons
Sur une piste toxique et dont l’info est l’harpon
Estoy buscando el camino del Nuevo Mundo

Ho Continent 7
Vortex plastique
Je t’écris depuis cette soupe où tout ce qu’on rejette tripe En lotus, Rock’n’Roll
Hé, une carte postale depuis dedans le dédale
Mais non je déconne, en plus
Personne n’écrit à l’âge du pétrole

(Hehoooooo, taxi?)
Tu es mon seul indic hors émissions soporifiques
Ou sporadiques farces qui préparent un départ sur Mars Avant que t’y sois caddy ou alors, taxi pour cadors Avance encore en direction de l’île secrète faite
De tout ce que l’ouest terne rejette, comme sécrétions Sur mon front inscrit la fougue
3 mots : « zig-zag-zoug »
Rouge sang sur fond sombre
Pâle reflet de l’hécatombe
Y’a plus de coloristes pour mes frères
Jaunes, Blancs, Noirs, ou Mauves amétiste
Estoy buscando el camino del Nuevo Mundo
Estoy buscando el camino del Nuevo Mundo

Continent 7, vortex plastique 8
Je t’écris depuis cette soupe où tout ce qu’on rejette tripe
La carte postale, je la fais dans le mental
Assis en tailleur comme un scribe Rock’n’roll
Oui, le fils inique de l’Âge du Pétrole
Qui navigue sur dix vagues d’affilées
On divague dans les filets
Soit on amarre soit
On assume
Qui en a marre a le seum si la voile claque alors encore au port, ok? Au quai, prêt au départ pour aller voir ces déports
Dans ce décor qu’on occis par excès délétères
Oh Taxi, déposez-moi sur la mer

Moi l’indien de plastique
Perdu dans tout ce que l’ouest terne implique (C’est vrai)


HORS BORD

Je trouverais bien une dernière fleur à t’offrir Lorsque nous sortirons splendides Couverts de particules fines
Tout fumant de poussières

Et nous mariant à ce monde en ruine Devant un dernier bunker
Un coup de brosse pour le marasme
Et pour habits de noce juste l’enthousiasme

Je trouverais bien un vieux képi
Un galon qui brille, un mérite, quelque chose
Pour souligner cette si belle faillite
Je te nommerais générale désarmée, démunie
Et Papesse des poètes aussi
Avant qu’on se dise
Tu choisiras, soit vive la fuite ou vive la vie, puis, je

Garderai pour la route que le sourire et la fièvre
De ces mots trouvés sur le livre de tes lèvres
Peu m’importe que tout redevienne poussière J’entends ton rire passer les barreaux des barrières Et puis sur l’eau

Devenir hors bord Garder la tête haute Pour voir comme L’étang change le soir L’eau en or

Et s’il n’y aura plus la moindre fleur
Je cueillerais ton regard et
S’il n’y aura aucun astre dans aucuns cieux
Je mettrais ma main en étoile dans tes cheveux Et avant de partir dans ce silence sans discours Dans ce silence sans promesses
Et après toutes ces défaites sans futur
Juste la victoire de ton rire, je

Garderai pour la route que le sourire et la fièvre
De ces mots trouvés sur le livre de tes lèvres
Peu m’importe que tout redevienne poussière J’entends ton rire passer les barreaux des barrières Garderai pour la route que le sourire et la fièvre

De ces mots trouvés sur le livre de tes lèvres
Peu m’importe que tout redevienne poussière J’entends ton rire passer les barreaux des barrières Et puis sur l’eau
Rester hors bord
Garder la tête haute
Et voir comme l’étang change le soir
L’eau en or


GURU

Follow the life true my friend Follow the life true or, a guru

D’abord timide est ton avis, qui murmure comme la rivière
En lueur parmi l’obscur devoir d’abandonner le rire au rôle d’allié En territoire occupé, mais les aïeux savent dire

Qu’on doit se taire quand on ne sait pas, personne ne sait, c’est pas grave
En se disant qu’ailleurs c’est pire, coince la tête pour souffrir
Te protéger de la peur de croiser qui sait, peut être, le bonheur

Choose the life true, when you’re choosing your Guru Choose the life true, when you’re choosing your Guru

Òoo qu’à mes tempes ne reviennent pas, que mes gènes arrêtent là Ces mots qui prennent nos crânes pour des temples avec par exemple Un prophète assureur, pire chemisette pastel, voire barbe de hipster

J’essaye les sentiers de traverse, dans le maquis je verse La résistance fatigue, je fais danser mon béret
Jette à la garrigue le lucre
Et regarde tes lèvres me redirent « sucre »

Follow the life true my friend Follow the life true or…

Garde le sel pour le séjour, jette le gun et le courroux
Ça fait mille ans qu’on les perd toutes, chaque guerre est une défaite Aujourd’hui on meurt d’ennui, blessé par le bal qui suit les discours

Tu m’aides à repeindre la tête, on va la poser sur du son Passe la messe sur une K7, oui le messie est un MC
Qui en un bond nous donne un bon mix tape de Run DMC

Choose the life true, when you’re choosing your Guru Choose the life true, when you’re choosing your Guru Choose the life true, when you’re choosing your Guru Choose the life true

When you are choosing your Guru


SALUMARU

À l’arrière de l’omnibus 6
Je passe le style qui voudrait que j’ai la face triste
Car je recouvre la vue faite d’épiceries aux couleurs accrues Retrouve ma planète et dans mon plexus
Tant de fourmis se bousculent, se mettent en lice à fleur de pull Pour jouer aux puces sur mon réseau émotif posé sur level 10 J’aurais même presque dit sur level 10, plus

Je vous salue ma rue si pleine de races d’une même espèce Modus diverses peu d’espace
Gardez votre brillance pour qu’on se baigne dans les nuances De life style complexes mais jamais graves

Me réjouis du terminus, nager dans la foule
Battre les pavés convexes, concaves
Perdre pied sur la houle
Car l’heure qui passe est celle qui s’achève en mode relax et cool

Allez hop, hue, file Va jouer dehors
Allez hop, hue, file Je vous salue encore

Je vous salue ma rue si belle de crasse, de souvenirs de gosses Gonflés comme les balles des diverses Posses
Le monde avait la grandeur des shoots
Même si les goals sentaient la pisse

Mères ritales, valaiscosses, toutes sans pesos Offraient leurs chaises aux ruelles
De part et d’autres de la rive
En partageant l’odeur des soupes

Et présentant au soleil toute la blancheur de leur lessive

Et pour moi, petit fils de la négresse
La chaleur de son cœur n’avait d’égal que ses claques
Tout en tendresse vu sa hauteur
Restez belle ma rue, aujourd’hui plus que hier
Car ce n’est pas la vue qui baisse, mais nos yeux qui se plissent
Ça n’est pas l’espoir qui se fait rare mais nos cœurs qui deviennent durs Lassés peut être, hélas, par trop d’horreur qui dure

Pourtant, disait ma grand-mère
Des horreurs y’en a toujours eu
Le monde n’avance qu’avec tes pieds, d’accord? Allez hop, hue, file
Et va jouer dehors

Allez hop, hue, file
Et je salue encore Chaque fois cette rue là Hip, Hip Hop – Hourra

Tout le monde tient le score Si on va jouer dehors
Tout le monde tient le score Si on va jouer dehors

Et je salue encore Chaque fois cette rue là Hip, Hip Hip Hop – Hourra


NUITS BLEUES

Heeeeeeey, c’est vrai!
Ce n’est pas des fantômes huicholes
Ni une manie mystique, folle
Passe au ralenti l’élan avant le sautx Classe, l’âme qui s’échappe du ghetto Tous connaissent la rage du vent
Mais en face gardent la voile dedans Hooo, la vague
Hooo, la vague hooo
Dit l’âme qui s’affole
Quand le cœur s’élève au-dessus du sol

Vois ces amants si beaux au milieu de la foule
Comme ils tanguent et s’enroulent bien au-dessus de tout Comme ils peignent l’espace où voltigent leurs âmes
Ne sont qu’un et même feu, ils sont vertiges et flammes Est-ce qu’ils parlent?
On ne sait pas en s’échangeant les ventres
Ils se chantent des yeux pour être rayons de ciel
Ou nouveaux soleils, sur nos vies leurs âmes flambent
Et ça, à la gloire des nuits bleues

De mémoire, rien de mieux (Heeeeey, huichole cumbiaaa)

Ils semblent seuls et sans nous pourtant nous sommes eux Et ensemble devant tous
Semble heureuse la reine
Lui en taureau son haleine vient du feu

Car elle est oxygène et ça le rend beau
Quand elle taille l’espace de ses bras sabrant l’air
Et se joue sans manière du vent, le fait taire
Ses mains, du néant, cueillent d’invisibles fleurs
Elle l’approche à présent et ondule en douceur
Puis balaie les sables en lançant des vagues d’air
Et la place est poussière qu’ils soulèvent devant eux Pour faire naître la lumière, à eux deux sont clairière Et l’on sait à présent que le monde est dedans

De mémoire, rien de mieux

Deux mémoires et un feu

Amoureux, laissez-moi donc vous tenir la porte
Et fuyez vite de sorte qu’on ne grogne après vous Emportez sans compter, pour un tout prochain monde Dans une toute nouvelle ronde, ce qu’on connaît de mieux Comme un précieux parfum, en le gardant sur vous Portez le plus loin sur la lune s’il le faut
Car sa sève, cireuse, qui abreuve nos âmes
Est la mèche amoureuse et la flamme des nuits bleues

Deux mémoires et un feu
Pour la flamme des nuits bleues

Heeeeey, c’est vrai!
Ce n’est pas des fantômes huicholes
Ni une manie mystique, folle
Quand passe au ralenti l’élan avant le saut Classe, l’âme s’échappe du ghetto
Tous connaissent la rage du vent
Gardent la voile en face dedans

Hoooo la vague
Hoooo la vague, hooooo La raison s’affole
(Si l’âme s’envole) Hoooo la vague
Hoooo la vague, hooooo La raison s’affole
Car le cœur quitte le sol Au feu
Lune flambe si l’on veut Trouver la nuit bleue
Au feu
Lune flambe si l’on veut Trouver la nuit bleue

(Heeeey, Huichol) (Heeeey, c’est vrai!)


SI L’ON

(Par dessus les rivières)

Peut-être
Peut-être qu’il fallait juste des yeux pour voir les étoiles, dans la nuit Et peu avant l’élan majestueux des montagnes se découpant sur elle Comme suivant le trait fin d’un céleste scalpel

Peut-être qu’il fallait aussi des oreilles, devant la mer Entendre ce ventre qui respire
Et que les côtes contiennent à peine
En se faisant et l’écho et l’arène à l’assaut

De vagues lentes, puissantes, jamais pareilles
Quand vint alors un besoin de lèvres et de parole
Pour mêler nos chants aux voix du vent dans les herbes folles
Reprendre les cris des corneilles, les roulements de tambour, de coups de tonnerre Et encore, hurler plus fort
Et par-dessus les rivières

Ensuite
Ensuite, on y ajouta sûrement des jambes pour ces arbres qui ne marchent pas Récolter les histoires des pierres, des cailloux, du peuple des airs
Et les remettre aux tempêtes
Qu’elles les portent autour de leur cou et fassent sempiternellement et sans cesse Le tour de cette petite boule en suspens
Dont elles sont probablement les uniques caresses
(Par dessus les rivières)

Et puis, enfin, qui sait, des bras
Au moins pour porter nos êtres chers
Tant qu’ils ne marchent pas ou alors jusqu’à hier Sachant que sans eux on est rien ou si peu
Qu’on n’existe qu’en imprimant la mémoire d’un sourire Ce qu’on devrait savoir faire de mieux
Et y’a t-il plus brillant qu’un rire dans l’éclat des yeux Ou peut être qu’il ne fallait rien de tout ça
Et si l’on est venu

Si l’on est venu, je ne suis pas sûr que ce soit pour obéir Ou tout refaire
Avancer chacun d’un pas, ouvrir des clairières Accrocher quelques perles à nos colliers d’erreurs

Pour un jour pouvoir dire, j’ai goûté la saveur
Des contes, des histoires, des rencontres et des regards Goûter la saveur
Des contes, des histoires, des rencontres, des regards


MANIFESTE

Patienter dans l’azur, caresser l’horizon bleu
Guérirait des gelures, sous le ciel j’en veux
Qu’on nous donne pour nouvelles, des brèves des étals Encore de celles qui relèvent de boules de cristal

Qu’on sermonne ou assermente Du temps jadis, aux temps de fêtes Et qui nous disent : jamais n’arrête

Naviguer dans le noir, prendre pour phare la ville Énergie de l’espoir, seras-tu un jour fossile?
À tant chercher aux arpèges, des traces de toi
Qui m’éloignent du cortège, à leur place mes doigts

Qu’on sermonne ou assermente Du temps jadis, au temps de fêtes Et qui nous disent : jamais n’arrête

J’ai dans la poche ton manifeste Oui, j’ai lu tous tes essais sur l’espoir Apprécié tant la beauté du geste
Sur les récifs ou les marées noires

Il arrive qu’on écrive bien sûr
À l’huile de moteur et nous prépare
À suivre la plume dérivant sur l’encre des marées noires La nostalgie nous dévoile, les vents changent pourtant Le point de mire c’est égal
Rien d’autre n’est important

Quand on sermonne ou assermente Autant jadis, ou du temps des fêtes Ou qu’on nous dise: jamais n’arrête

J’ai dans la poche ton manifeste Oui, j’ai lu tous tes essais sur l’espoir Apprécié tant la beauté du geste
Sur les récifs ou les marées noires

(Je garde au plus proche ton manifeste J’ai tous tes essais sur l’espoir
Format de poche, la beauté reste Inonde les pages blanches, chaque soir)

Si tes pas mènent vers le port Tu verras bien ma charrette Pointer seule entre sud et nord Toujours là sur nos têtes

Prête au départ pour l’austral À bercer nos sages maux Oui, nos chansons estivales Au sillage des cargos, si

Les sermons qu’on assermente
Au temps jadis ou durant les fêtes Ceux qui nous disent jamais n’arrête

Autant le temps me dit jamais n’arrête Au temps, au temps, le temps me dit Autant le temps me dit que rien n’arrête Ce credo version Pocket


CAPTAIN

J’ai pu voir la fortune sur le reflet des eaux claires Tout l’argent de la lune sur le miroir des rivières Que ressorte de mes poches tant de ravissement Si j’entends que l’heure d’une fin sonne Sonne-Sole-Soleil-Sun

Sous l’étoile du jour d’un si bel hiver orfèvre Qui ciselle alentour de ses merveilles enfièvre Que tous ces joyaux dont je me sers autant Me rappellent qu’un seul les donne Sonne-Sole-Soleil-Sun

Je veux bien aller décrocher quelques lunes
Sur la soie du ciel les découdre une à une
Si tu viens faire chanter mon verre à la santé de la terre Et du peu de temps qu’on se donne Sonne-Sole-Soleil-Sun

Tu me demandes pourquoi je danse comme un ours En levant les pattes face au soleil
Quand je ferme les yeux je ne vois pas les barreaux Je peux sentir la chaleur, le vent et même l’eau Sortir des rivières ces mots des ancêtres

Qui chantent qu’on ne devrait jamais sous le ciel (Marcher) Jamais en colonne
Si l’on sait de qui nous sommes
Sonne-Sole-Soleil-Sun

Wohoho
Wohoho
In front of the sun I feel inside fun Wohoho


SIMONA

Get up, get up, get up And play
Get up, get up, get up And play

You’ve got freedom every day, if you decide You’ve got freedom every night, on the good side

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

Simona, jamais on ne su par quelle malice tes jupes tenaient plus de maïs
Que tout ce que nos pauvres bras réunissaient
Tes paumes blanches comme farine claquaient pour nous donner courage

On oubliait ces lances carmines fouettant nos reins, cinglant nos pieds

You’ve got freedom every day, if you decide You’ve got freedom every night, on the good side

Simona, sur ta cambrure tu aurais bien sûr pu nous porter Tellement tes hanches avaient déjà donné mille mondes métissés Le corps est un support où l’âme se perche, disait ton chant
Et ton sourire au bel ivoire nous faisait rire en plein été

D’un cœur ouvert à chaque instant
C’est le bonheur qui s’enfuyait
Sifflant entre l’arche de tes rondeurs plus belles et larges que lune d’été Ces mots, en vagues estampes, en paysages
Tu les chantais, faisant du jour ce grand voyage, tout en images sonores et vraies

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

Simona, femme hors d’âge
Tu as replié tes tissus, repris tes pagnes
Car il fallait que tu rejoignes une autre issue
Mais nous revient dans un mirage, une fraîcheur, un voile léger Sur nos visages et leur sueur, ton refrain, comme un baiser

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

One for the body Two for the mind Three for the soul For everyone

You’ve got freedom every day, if you decide You’ve got freedom every night, on the good side